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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:18

Colette Braeckman est née à Ixelles, en Belgique, le 20 avril 1946. Elle se destinait à une carrière d’interprète, mais elle est devenue journaliste. Elle travaille pour le journal belge "Le Soir", depuis 1971. Elle collabore aussi au "Monde diplomatique". Elle a parcouru le monde en tant que grand reporter, pour finalement poser ses valises en Afrique. Ses écrits sur l’Afrique ont souvent fait autorité, mais elle a aussi été fortement critiquée.

Le travail de Colette Braeckman sur l’Afrique

Colette Braeckman, depuis qu’elle travaille pour "Le Soir", s’est beaucoup intéressée à l’Afrique, à la région des Grands Lacs d'Afrique Centrale, en particulier. Depuis 1978, elle écrit sur le Congo.

Dans ses articles, elle a dénoncé le règne sanglant de Mobutu. Trop virulente, ce dictateur lui retire son visa et lui interdit l’entrée au Congo.

Elle n’y revient qu’en 1996, au moment de l’arrivée de Kabila, qu'elle encense dans ses articles. Elle noue de très bonnes relations avec lui. Elle est l’une des seules journalistes à pouvoir l’interviewer.

Elle s’est intéressée au génocide du Rwanda de 1994. Elle a critiqué la non-intervention du gouvernement français de l’époque.

Elle a écrit des livres, comme "Congo 1960, échec d'une décolonisation", en 2010, "Rwanda, histoire d’un génocide", en 1994 ou "Le dinosaure, le Zaïre de Mobutu", en 1992.

Elle rédige régulièrement des chroniques sur son blog "Le carnet de Colette Braeckman".

Une journaliste très critiquée

Journaliste très critiquée, elle est accusée de partialité et de manque d’objectivité.

Dans l’affaire du Rwanda, on lui reproche d’avoir soutenu les Tutsis, au détriment des Hutus.

Elle est aussi accusée d’être à la solde de Kabila, le Président du Congo. Elle inventerait des histoires et énoncerait des mensonges pour le soutenir et surtout pour dissimuler les exactions qu’il commettrait. Elle manipulerait l’opinion grâce à ses articles qui remettent en cause le parti d’opposition congolais, pourtant démocratique.

Les critiques disent aussi qu’elle aurait touché des dessous de table et aurait une relation amoureuse avec Kabila.

Colette Braeckman se défend en disant qu’elle croit fermement que le Congo est sur la bonne voie et que Kabila est la bonne personne pour sortir le pays de la crise.

Quoi qu’il en soit, comme ses propres collègues journalistes la critiquent aussi, il semble qu’elle ait fait preuve de légèreté dans sa description d’un Congo idyllique, en réalité encore sous le joug d’un dictateur.

Son dernier coup d’éclat date d’octobre 2010, au moment de la mort d’Armand Tungulu, survenu trois jours après son arrestation pour avoir lancé des pierres sur la voiture de Kabila. Sa mort est jugée suspecte par les défenseurs des droits de l’homme, mais Colette Braeckman énonce dans un article que sa mort est, sans contestation possible, naturelle !

1 Ethnic map of Africa (French)1 Carte linguistique de l'Afrique | Sou
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